Pour chaque nouveau blog, de nouvelles expériences. Celui-ci est confidentiel, comme le premier en 2006, puisque du haut de mon expérience du Web, je méprisais l’exercice et que je considérais que cette forme de journal était une limitation inutile en matière de publication. J’avais tort, comme souvent. Alors, j’avais laissé ce premier blog hors des grands flux. Et ici aussi, je reste entre nous.
Non, la particularité d’un blog vient de la publication régulière, et que vous êtes là, vous, même si vous êtes ici particulièrement peu nombreux… et donc… lisible. Et c’est une petite malhonnêteté de ma part, envers vous, d’avoir sous-référencé « ma vie normale ». Alors, oui, je transforme tout en conte pour enfants, je fais passer pour magie le moindre lien numérique. Oui. C’est un jeu. Mais c’est aussi une expérience, toujours fascinante, de la chaleur incroyable de ce petit lien numérique. Ici, comme me l’a dit A. cet automne, le visiteur a l’impression d’être clandestin. Mais en matière de numérique, la clandestinité est très relative. Alors, je me suis dit, je parle des statistiques géographiques en temps réel ? Est-ce que je ne vais pas troubler mes visiteurs préférés, les faire fuir ? Peut-être. Je ne sais pas. Le lien est à la fois tangible et distendu. Il est à la fois réel et insaisissable. Je sais des choses sur vous, mais sans aucune certitude. Enfin, pas au-delà de mes capacités à analyser et interpréter ces runes nouvelles. Mais puisque j’ai cette sale manie de l’honnêteté, je ne voudrais pas que les quelques personnes qui passent ici et que je connais très bien s’imaginent être totalement cachées. C’est vrai. Mais…
sachez, donc, et sachez aussi que je compte sur vous. Que j’ose écrire mes inepties parce que vous êtes là.
Dewaele Bruno
je te conteste le mot d’ineptie
ni sottise ni absurdité dans tout cela
j’opte pour le mot fatrasie
dans le Berry on dit « décreuser »
alors en dépit du manque de retour et d’écho
et au risque des froides statistiques
vaille que vaille
s’abrutir les yeux dans la buanderie
Alain François
Je prends fatrasie et buanderie. Je ne connaissais pas « décreuser »
Merci Bruno, d’être toujours là.