Je suis sale du monde. Un vent, comme une tempête, s’est levé dans ma tête, un vent plus rapide qu’un ouragan, violent, envahissant tout, remplissant tout, et nettoyant ma vie des scories d’un passé trop encombré. Tout en fut vidé, et ne restait que ta présence, nue, enfin lisible, frêle et palpitante, que je pouvais étreindre et attirer à moi, par une fusion des chairs vives.
Le monde est sale
Publié le 27 décembre 2007