J’ai une réticence à lire très avant Pessoa. Je ne peux réprimer un sentiment bizarre, comme une petite réserve, devant cette absolue réussite de l’expression du mélange de duplicité et d’honnêteté d’une conscience. Juste derrière ma tête, une voix aussi intime que timide et même un peu honteuse, se demande ce qu’il me restera à écrire, lorsque j’aurai vraiment lu, en m’y abimant, ce livre-là.
Reprise
Publié le 8 octobre 2007