Peut-être suis-je trop sensible à mon environnement ?
Mais franchement, est-on « trop sensible » ?
C’est un peu comme si on désirait moins entendre, moins voir. Pourquoi veut-on moins sentir ?
Bon, ouais, je suis sensible à mon environnement. En gros, je ne suis pas un psychopathe. C’est déjà ça ! Oui, donc, j’ai le plus grand mal à être de bonne humeur si… Si le temps s’y prête pas, si les gens autour de moi sont crispés, si y-a un malaise quelconque, si j’ai l’intuition débile que quelque chose ne va pas bien, même si c’est qu’une impression, que j’ai dit un truc ambigu, qu’une blague n’a pas été comprise, etc.
Ce qui me laisse peu de marge pour la légèreté de cœur !
Mais quand même, me débrouille ! Et puis, comme la plupart du temps, je peux au moins faire semblant !