Denis Bourgeois m’écrit : “Je me dis que ma gueule reflète mon état d’avancement vers la béatitude, et donc je me dis que j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir, mais, si je m’en réfère à la fin du livre V de l’Ethique de Spinoza, la béatitude c’est le chemin vers la béatitude, du coup, je … Continue reading Mail
littérature
Une étincelle, le feu
Dans la série, « les mystères de ma psyché », ce soir, je me lave, tranquille, pénard, et PAF ! Une question que me posaient les premiers strips de Mickey, bloquée quelque part dans les limbes depuis aout 2012, se résout, d’un bout à l’autre… Et en prime, des considérations plus larges et un poil de vocabulaire. Ressors … Continue reading Une étincelle, le feu
Considération
Tenté de lire le dernier Yann Moix (jamais essayé avant)… Impossible. Ça a l’air drôle, oui, mais à chaque phrase, l’impression de le voir éructer à la TV. C’est une variante mutante de persistance rétinienne, « persistance auditive », une saleté médiatique qui se colle dans l’oreille et sur l’œil et trouble définitivement la lecture du texte. … Continue reading Considération
Portrait : Loïc Néhou
Loïc Néhou, directeur des éditions Ego comme X, éditeur de bande dessinée indépendante spécialisées dans l’égotisme, chez lui. Loïc, dont j’avais créé la fiche Wikipédia, je ne sais plus quand ? ha suis-je bête ! le 25 mars 2006, c’est marqué dans l’historique !
La lutte pour la reconnaissance
Il faut que je note ça quand même… Deux choses exceptionnelles ce matin : J’ai acheté un livre, et j’ai trouvé un livre intéressant à Chapitre. Deux petits miracles ! Trouvé un livre de poche d’Axel Honneth, dont j’avais bien aimé l’essai sur la réification, le concept de Georg Lukacs. Et là, paf, le sujet tombe à … Continue reading La lutte pour la reconnaissance
vendredi soir déjà, au bord d’un fleuve
C’est assez étrange d’expérimenter les liens entre la vie, la vraie, et sa projection imaginaire. Car ce qui se passe sur le réseau est une projection imaginaire. Et d’ailleurs, je réfléchis à la prochaine « projection imaginaire ». À partir du moment ou j’ai enfin acté que tout ne devait pas être lié, et même que j’avais … Continue reading vendredi soir déjà, au bord d’un fleuve
Nina Simone derrière
Tout ça est relativement drôle. Vu de l’extérieur, je suis relativement drôle. Je ne sais pas pourquoi je ne prends pas ma propre vie très au sérieux. Ce soir, un sourire. Ouf ! Je suis dingue, mais sans réfléchir, sans y penser, je me suis regardé ouvrir un nouveau blog, alors que je viens d’en … Continue reading Nina Simone derrière
victime de la mode
Pour ce qui est notable ici, hyper importante expérience web : acheté deux paires de chaussures sur Internet. Assez drôle, puisqu’il y en a une que j’ai déjà, juste acheter les mêmes pour avoir une paire présentable pour les rendez-vous importants. L’amusant, c’est donc que je connais les modèles, la marque (Clarks), ce qui est … Continue reading victime de la mode
« Elle avait en elle de profondes, d’inépuisables réserves de froideur »
Je flirte avec plusieurs livres, en ce moment. Dire ça… voilà qui n’a pas grand sens, puisque j’ai toujours eu ce que j’appelais mes « livres en chantier » pour designer le tas de livres que je lisais de concert, souvent en finissant par les oublier. Mais considérant que si j’oubliais un livre, c’était de sa faute, … Continue reading « Elle avait en elle de profondes, d’inépuisables réserves de froideur »
passerelle
Incroyable ! Première fois que ça arrive ! Je commence sur un sujet, dans un billet précédent, et en le continuant, ce billet pour ici devient un article pour Culture visuelle… Souvent, le changement d’esprit s’imposait et m’obligeait à changer de blog, mais c’est la première fois que la transition de la subjectivité à la recherche se … Continue reading passerelle
« Donc, les fils que nous voyons autour de nous sont des fils « punis » »
Lecture un peu effrayante du dernier texte de Pier Paolo Pasolini avant d’être assassiné. Texte étrange sur une jeunesse assassine : « Au pire, ce sont de véritables criminels. Combien sont ces criminels ? En réalité, presque tous pourraient l’être. Il n’y a pas un groupe de jeunes, que l’on rencontre dans la rue, qui ne pourrait être un … Continue reading « Donc, les fils que nous voyons autour de nous sont des fils « punis » »
Enfant, on croit à l’ordre du monde
On est persuadé que les adultes sont plus intelligents que les enfants, on pense que la hiérarchie de la société, même si elle fait souffrir jusque dans la cour de récré, quand on compare les métiers des parents avec tout l’arbitraire enfantin qui place le boucher très haut, est construite sur des valeurs sures. Enfant, … Continue reading Enfant, on croit à l’ordre du monde
Relire : Chandler la Marée Rouge
Je me souviens de la période ou j’ai acheté ces livres. Ils étaient chers, et je me souviens d’une frustration de ne pouvoir aussi acheter « Le Bunker de la dernière rafale » de Caro et jeunet dans la même collection. Ils étaient chers et pourtant, papier rigide et abrasif qui a vite tourné au marron et … Continue reading Relire : Chandler la Marée Rouge
Gradiva
Hannah, ho hannah ! Je t’aime ! oui, je sais, je sais, je l’ai déjà dit, et tu es toujours aussi morte. Mais qu’y puis-je ? Tu es ma Gradiva à moi, et infiniment moins con qu’un vulgaire moulage antique ! Dans le billet d’hier transpire un vieux sujet, un vieux projet. C’était à propos de … Continue reading Gradiva
la fin du livre
J’en reviens pas ! Je suis rentré dans une librairie, une vraie librairie ! Bon, c’était pour Hannah, encore… Mais quand même ! Je suis rentrée dans une librairie, et j’ai acheté un livre ! En fait, je n’en tire aucune conclusion. En sortant, je me suis rendu compte que c’était pas revenu, le besoin, l’obligation presque. Non, je … Continue reading la fin du livre
Un conte avec des parents abusifs, de la violence et la mort !
C’est un conte cruel, comme un roman de Boris Vian, qui raconte comment des parents angoissés tuent l’imaginaire de leurs enfants à force de vouloir les garder de tout et n’importe quoi. Comment des parents dans un mélange de superstition et d’appréhension espèrent pouvoir préserver leur progéniture des tourments mentaux, accidents naturels de notre vie psychique … Continue reading Un conte avec des parents abusifs, de la violence et la mort !
Horreur
Ma chère Marie Shelley me rappelle comment j’aimais mes petits écrivains fantastiques de cet étrange et paradoxal XIXe. Je me souviens d’Henri Rivière, que j’adorais pour sa mort, tête plantée sur une longue pique, qui évoquait l’une de ses nouvelles parlant d’un diable coupant et enfournant des têtes sur de longues pelles de boulanger pour … Continue reading Horreur
Marie Shelley
Je lisais le fantastique du XIXe en long et en large. J’avais un goût pour ces textes-là. J’aimais imaginer Marie Shelley, en villégiature sur les bords du Lac Léman avec Lord Byron, égayant leurs longues et ennuyeuses soirées en tentant de s’effrayer. Et un soir, cette invention géniale, fulgurance, du monstre composite, parcelles de chairs … Continue reading Marie Shelley
Le nerd comme agent culturel (approche)
Cet article note en vrac et peut-être trop rapidement quelques réflexions un peu fermées sur la figure du NERD comme objet historique. Il faut préalablement lire « Spider-Man est-il un mythe ? », être familier des concepts préférés d’André Gunthert et connaitre à peu près ce qui s’est produit depuis 1945… L’article utilise l’univers de la Marvel, pour … Continue reading Le nerd comme agent culturel (approche)
Écritures fortes
Dans le cadre de « biiiip », me sont passés entre les mains les textes de « femmes battues ». Ce sont des femmes d’extraction socioculturelle très variées, et qui n’ont à priori aucune vocation pour l’écriture. En lisant leurs textes, ce qui saute à l’oreille est l’accord total entre le fond et la forme. Accord qui donne une … Continue reading Écritures fortes