« Et alors, ce mariage ? »
Lucie me répond une chose parfaitement limpide : « Et bien tu vois… l’image exacte est celle-là : la solitude au milieu de la cour de récré quand tu n’as aucun ami. »
Oui limpide. Nous rions, et elle ajoute « mais ça vient de moi, je ne suis pas… »
Je la coupe « Non, ça ne vient pas nécessairement de toi. J’ai cru longtemps que ça venait de moi, mais plus maintenant. Nous ne sommes pas solubles dans tout. »
Et là, Laure, sa sœur, acquiesce ostensiblement.