La vie du sens
Les artistes produisent Les marchands récoltent L’université range La société digère La communication défèque
Dog Ville = chef d’œuvre
Je n’en reviens toujours pas. Même si Lars Von Trier a sa place depuis longtemps parmi mon petit panthéon des cinéastes vivants, je me suis résolu à accompagner les filles voir son petit dernier avec une certaine appréhension. Ce que j’avais pu entendre sur le film ne m’avait pas stimulé, en tout cas pas comme … Continue reading Dog Ville = chef d’œuvre
Je me demande s’il est encore utile d’écrire
Parfois je crois que je nage, tranquille, et même je suis pris d’une sorte d’euphorie qui me porte à accomplir, mais très vite je ne sais quoi faire de cet élan et l’impression d’avoir gaspillé quelque chose me remplit d’amertume. Je me retrouve toujours à surnager, sur-vivre, et même à me noyer entre deux eaux … Continue reading Je me demande s’il est encore utile d’écrire
Eros sphérique
Une série d’érotiques en infographie :
Little Annie Fanny
Little Annie Fanny, après-tout, n’est qu’une bimbo de bande dessinée. Ses attributs sont normalement anormalement surdimensionnés, son vocabulaire est normalement limité, parfaitement adapté à son intelligence et son insondable naïveté s’évanouit seulement lorsqu’un homme désargenté tente d’assaillir son lit. Rien à priori de bien excitant… pour l’esprit. Et l’on entend même quelques échos féministes s’élevant … Continue reading Little Annie Fanny
Gaz flowers de Scott Batty
Gaz Flowers est une monographie de 7×10 cm, ce qui n’est pas courant. Dans ce format micropublication, à 450 exemplaires (c’est marqué dedans), Le Dernier Cri édite un catalogue des têtes composites et morbides de Scott Batty, et un texte de Pacôme Thiellement. De cette taille, pas toujours facile à ouvrir, mais mignon tout plein ! … Continue reading Gaz flowers de Scott Batty
Toute étincelle naît d’une rencontre
J’aime les rencontres spatio-temporelles. J’aime les coïncidences, les hasards qui avec le recul se transforment en fatalité. Sans en tirer aucune leçon abusive sur le destin, je prends plaisir à lire une histoire construite là où il n’y avait qu’amoncellement d’événements fortuits. Ainsi parfois des images se télescopent, se percutent, soit pour s’assembler pour n’en … Continue reading Toute étincelle naît d’une rencontre
La bicyclette épileptique
Chez « le promeneur », on se pique de bibliophilie et on édite étroit un livre à l’italienne… Massacrant ainsi les dessins et la lecture… Dommage, car sinon, c’est une histoire d’Edward Gorey, et donc c’est délicieux. Le trait chancelant miraculeux porte élégant l’histoire absurde et gentiment délirante. Edward Gorey, c’est parfait, et ici si mal édité. Re-dommage.
Implicite, détournement du Web-Porno
Jeu sémantique implicite/explicite Appropriation détournement. Depuis 1999, je détourne des images pornographiques transitant sur le web. Le choix est rigoureux, selon des critères esthétiques qui me sont propres. L’idée est de rendre ces images, utilitaires donc explicites, inutiles et implicites, de les dé-iconiser ( l’icône, en tant que vecteur de dévotion, est une image « utilitaire » … Continue reading Implicite, détournement du Web-Porno
Portrait : Lldm à Bilbao
Lldm devant le Guggenheim de Frank Gehry
Le code de Narcisse
Comme ceux-là qui jouent avec le code de la mouche drosophile lui faisant pousser des pattes en place des mandibules ou encore lui créant sur le dos une paire d’ailes surnuméraires, je joue de mon propre code génétique pour m’inventer une anatomie improbable. C’est le musée imaginaire de mes possibles formes. • Banques d’organes ? … Continue reading Le code de Narcisse
Anthologie historique des lectures érotiques
Ceci est la republication du premier article que j’ai publié sur le Web en juin 1999. Sur « l’Anthologie historique des lectures érotiques, de Gilgamesh à Saint Just de -2000 à 1790 » de Jean-Jacques Pauvert chez Stock/Spengler 1995. Les connotations sont parfois lourdes au point de faire rater à certains une expérience incontournable. Mais aucune expérience … Continue reading Anthologie historique des lectures érotiques
Pas si amnésique que ça… (note d’un souvenir)
transcription numérique de mes archives pré-numériques : » Pas si amnésique que ça… Comme ce directeur de centre social, militant socialiste de 1981 à 1996, alcoolique mondain, adepte des bars à pute, collectionneur de cassette porno, bon père de famille, qui me confie en finissant ma bouteille de cognac, qu’il n’attend qu’une chose : qu’un gouvernement … Continue reading Pas si amnésique que ça… (note d’un souvenir)
Le 24 novembre 1995 -1 avant son anniversaire
Transcription numérique de mes archives pré-numériques : » Elle apporte une nouvelle toile : » La dernière petite bonne femme », et la pose dans l’appartement. Cette toile m’accroche. J’y reviens. Je la regarde, parfois la tête vide, parfois amusé et parfois interrogatif. Elle ne me fait pas ce que d’autres tableaux d’elle m’ont fait. Je suis … Continue reading Le 24 novembre 1995 -1 avant son anniversaire
Le 11 aout 1995 à 15h15
Transcription numérique de mes archives pré-numériques : » Deux tours de la ville pour rien. Je pars à chaque fois bien résolue à rencontrer des gens. Évidemment, les seuls que j’aurais le courage d’affronter ne sont pas là. Je n’ai vraiment presque plus de relation sociale dans cette ville. Ça tourne très vite dans ma … Continue reading Le 11 aout 1995 à 15h15
le 9 aout 1995
Transcription numérique de mes archives pré-numériques : » Chronique des petits bonheurs Depuis maintenant plus de deux ans, j’ai accumulé dans de gros dossiers les pages mélangées d’un journal et des doubles de lettres d’amour. J’ai un tiroir plein de photos et des dessins éparpillés partout. J’ai souvent pensé faire quelque chose de tout ça … Continue reading le 9 aout 1995
Conte en métal physique
Transcription numérique de mes archives pré-numériques : » C’était l’histoire d’un p’tit gars assis au bord d’un précipice et qui avait une épée suspendue au dessus de sa tête. Il se demandait toujours à quoi l’épée pouvait bien être accrochée et aussi qu’est-ce qu’il pouvait bien y avoir au fond du précipice. Il n’arrêtait … Continue reading Conte en métal physique
Le 24 mars 1995
Transcription numérique de mes archives pré-numériques (petit carnet retrouvé, avec juste quelques pages…) : « L’arrière du 4×4 est pas très confortable. Nous passons devant “l’aire de la fontaine Colette ». C’est charmant. Je m’ennuie ferme. Il y a des voyages qui m’amusent. Celui-là m’emmerde. Il fait trop chaud. Même si j’ouvre la fenêtre, je n’arrive … Continue reading Le 24 mars 1995
Un jour elle a dit
Oui, un jour, elle a dit comme ça : « mettre des violons où il n’y en a pas, c’est du pipeau »