Endless Negative Space

Endless Negative Space

« Endless Negative Space » est un petit artzine berlinois au format 13 x18 sur papier fin, monographie de 12 simplissimes et parfaitement sophistiqués dessins au crayon pseudo-architecturaux en perspective axonométrique de Josephin Ritschel.  http://josephinritschel.tictail.com/product/endless-negative-space

Dans ce rêve

J’étais dans la maison familiale. Deux scènes se succèdent, comme la répétition d’une seule : mon père entre, il est dans la force de l’âge et porte un pull à grosse maille beige avec le col un peu haut. Je ne sais pas s’il a eu ce genre de pull. Mais il est ainsi, respirant de Continue reading Dans ce rêve

Tulipe en papier

Tulipe en papier

Voilà, je n’ai pas besoin d’écrire d’article détaillé sur la sortie très attendue de Tulipe de Sophie Guerrive ! Ce livre dont j’évoquais la publication lointaine ici est enfin là ! Il existe, tangible et feuilletable et il ne vous reste plus qu’à l’acheter. Et ça valait le temps d’attendre,  car c’est un livre juste parfait. Puisque les grands Continue reading Tulipe en papier

gris

Je n’aime pas quand il fait nuit même en plein jour. Plus exact : cette impression que le jour peine à se lever, laborieux, qu’il n’y arrivera pas, qu’il va retourner à la nuit sans s’ouvrir. Qu’on devra attendre un autre jour pour voir le jour.

Vélo

Temps superbe, juste ce qu’il faut de fraîcheur, lumière thérapeutique, vélo, ressortir le vélo, et confirmer le retour au dynamisme, corps élastique, débit de parole sec et rapide, avec un léger énervement d’avoir été si éteint depuis juillet. Réunion de travail, résoudre une petite expo, trouver des choses, de belles choses, rire, respirer. S’insurger aussi. Continue reading Vélo

Les arbres

En glissant le long du paysage, les arbres se perdant dans l’atmosphère fermée de l’automne, je me suis souvenu que j’avais beaucoup aimé Corot. Et je me rendais compte, enfin, que je l’aimais encore.

C’est mieux

C’est pas gagné, mais j’ai décidé, cette semaine, que la lente descente était terminé. Que les tristesses devaient arrêter de servir de caution à l’abandon, à la perte de sens, au désarmement des motivations, au laisser-aller nutritionnel qui s’installe juste là, sur le bide qui s’arrondi tranquille, content du relâchement sportif…  

« Mon village », chronique grotesque de Jun Hatanaka

« Mon village », chronique grotesque de Jun Hatanaka

Pour se sauver de l’érotisme « Télérama » de quelques auteurs de BD à la mode, il faut, je ne sais pas, rechercher les rares traces du malheureux frère suicidé de Guido Buzzelli, Raoul ? Ou alors, lire un manga jubilatoire ? Oui, tient, la jubilation, chose rare, allons la chercher là où elle est, chez Jun Hatanaka, par exemple ! Continue reading « Mon village », chronique grotesque de Jun Hatanaka

L’horizon

Je ne sais pas vivre sans horizon. Je crois que ce qui s’est produit, en juillet, c’est exactement ça, la perte de l’horizon, et donc, l’arrêt programmé de tous les processus mentaux non alloués à la survie du corps. Le laissé aller, simplement, et tu le sais rapidement, quand ton bide s’arrondit des saletés chocolatées Continue reading L’horizon

Fatras

Je pensais quoi, tout à l’heure, avant de me perdre dans cette journée ? Ha, je lisais Tulipe avec délectation… Oui, mais avant ? Avant, je pensais encore à cette histoire d’image… Et quoi ? Je ne sais plus… Sur la nature dialectique de tout, sur la manière dont les essentialistes nient cette nature-là, et donc ne comprennent Continue reading Fatras

La vraie malbouffe

Les réseaux sociaux ont toutes les caractéristiques du corps social. Ils en sont une émanation modernisée. Rien d’autre. Et, comme sur la place publique, la vérité et la subtilité n’y ont pas de place. Ce n’est pas un mal. L’hypocrisie est indispensable à la vie sociale. La disparition de l’hypocrisie, c’est la guerre ou le Continue reading La vraie malbouffe