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Un jour indéfini, un vernissage m’ennuie, quelque part en France

Quoi de plus ennuyeux qu’un livre qu’on ne peut même pas feuilleter ? Un jour donc. Un soir plutôt, je reviens d’un vernissage. Le troisième en quatre ans. Vais plus à ces trucs-là. J’aurais peut-être pas dû y aller. Je suis maladivement timide. Je n’étais pas comme ça. Mais maintenant je le suis. Et voir ces Continue reading Un jour indéfini, un vernissage m’ennuie, quelque part en France

La langue du monstre

Le point d’orgue de tout bon film d’horreur américain est la confrontation physique avec le monstre : « La tête approchait. Immobile, j’entendais battre mon sang, et mes nerfs frémir… Tout à coup, la joie effrénée de l’espoir m’envahit : la tête était venue buter contre la porte trop petite pour la laisser passer. L’animal tenta de l’introduire Continue reading La langue du monstre

Poly and her Pals, Thierry Groensteen et le patrimoine

Tout véritable amateur de BD connaît Thierry Groensteen, l’homme qui a donné ses lettres de noblesse à la théorie de la Bande dessinée. Universitaire, professeur et même un temps directeur du Musée de la Bande dessinée d’Angoulême, il entame depuis quelques années une nouvelle carrière en se lançant dans l’aventureuse profession d’éditeur, passant ainsi de Continue reading Poly and her Pals, Thierry Groensteen et le patrimoine

Continuer le voyage

Simon Hureau sort la suite de « Palaces » : « Bureau des prolongations » Je suis rentré vendredi soir dans un état de fatigue totale. Une drôle de semaine, de ces semaines trop remplies. Ceux qui travaillent en production sur un ordinateur et gèrent d’innombrables dossiers qui surgissent dans le désordre le plus total savent de quoi je parle. Continue reading Continuer le voyage

Enfin Ripple

Sur Ripple, une prédilection pour Tina de Dave Cooper aux Editions du Seuil Avant il y avait la crumbette. la crumbette, cousine des initiatrices de Fellini, met en mouvement perpétuel le broyeur formé par ses deux fesses sur les trottoirs de Greenwich Village. Son short est court, très court, son décolleté géant, ses mollets en béton vibré. Continue reading Enfin Ripple

les expos de bande dessinées, c’est toujours aussi chiant !

Quel ennui ! Alors qu’il ne faut rien moins que vous confronter à un chef-d’oeuvre pour réveiller votre âme flétrie de moderne flétri — de vous coltiner ces murs tapissés de gribouillis qui sont fait pour être lu dans un gros fauteuil au milieu de votre salon, voir dans votre lit, et bien sûr parasités par Continue reading les expos de bande dessinées, c’est toujours aussi chiant !

Merde, Choron.

Le plus grand créateur de périodique français de la fin du vingtième siècle est mort. Oui. Les autres sont des nains, des pisses-petit, des propres du fond. Un ramassis de bien élevé incapable de désobéir à leur mère, incapable d’inventer, juste bon à formuler joli, à ressasser à longueur de pages inutiles, instantanément désuètes, leurs Continue reading Merde, Choron.

L’Hypnotisme à la portée de tous

Mon premier Marie Nimier. Encore un roman d’apprentissage ? Oui. Mais livre lisant, abîme et malice, gloussement ironique et détachement fantasque. Sorte d’Alice à l’envers, glissant du terrier au monde par le miroir de la maturité. L’adolescence comme autohypnose (pas mal), comme une gangue psychique qui s’écharpe au réel. J’aime les livres qui sérieusement ne se Continue reading L’Hypnotisme à la portée de tous

Je me demande s’il est encore utile d’écrire

Parfois je crois que je nage, tranquille, et même je suis pris d’une sorte d’euphorie qui me porte à accomplir, mais très vite je ne sais quoi faire de cet élan et l’impression d’avoir gaspillé quelque chose me remplit d’amertume. Je me retrouve toujours à surnager, sur-vivre, et même à me noyer entre deux eaux Continue reading Je me demande s’il est encore utile d’écrire

Toute étincelle naît d’une rencontre

J’aime les rencontres spatio-temporelles. J’aime les coïncidences, les hasards qui avec le recul se transforment en fatalité. Sans en tirer aucune leçon abusive sur le destin, je prends plaisir à lire une histoire construite là où il n’y avait qu’amoncellement d’événements fortuits. Ainsi parfois des images se télescopent, se percutent, soit pour s’assembler pour n’en Continue reading Toute étincelle naît d’une rencontre

Anthologie historique des lectures érotiques

Ceci est la republication du premier article que j’ai publié sur le Web en juin 1999. Sur « l’Anthologie historique des lectures érotiques, de Gilgamesh à Saint Just de -2000 à 1790 » de Jean-Jacques Pauvert chez Stock/Spengler 1995. Les connotations sont parfois lourdes au point de faire rater à certains une expérience incontournable. Mais aucune expérience Continue reading Anthologie historique des lectures érotiques

Le 24 novembre 1995 -1 avant son anniversaire

Transcription numérique de mes archives pré-numériques :  » Elle apporte une nouvelle toile :  » La dernière petite bonne femme », et la pose dans l’appartement. Cette toile m’accroche. J’y reviens. Je la regarde, parfois la tête vide, parfois amusé et parfois interrogatif. Elle ne me fait pas ce que d’autres tableaux d’elle m’ont fait. Je suis Continue reading Le 24 novembre 1995 -1 avant son anniversaire

le 9 aout 1995

Transcription numérique de mes archives pré-numériques :  » Chronique des petits bonheurs Depuis maintenant plus de deux ans, j’ai accumulé dans de gros dossiers les pages mélangées d’un journal et des doubles de lettres d’amour. J’ai un tiroir plein de photos et des dessins éparpillés partout. J’ai souvent pensé faire quelque chose de tout ça Continue reading le 9 aout 1995

Conte en métal physique

Transcription numérique de mes archives pré-numériques :    » C’était l’histoire d’un p’tit gars assis au bord d’un précipice et qui avait une épée suspendue au dessus de sa tête. Il se demandait toujours à quoi l’épée pouvait bien être accrochée et aussi qu’est-ce qu’il pouvait bien y avoir au fond du précipice. Il n’arrêtait Continue reading Conte en métal physique

Le 24 mars 1995

Transcription numérique de mes archives pré-numériques (petit carnet retrouvé, avec juste quelques pages…) : «  L’arrière du 4×4 est pas très confortable. Nous passons devant “l’aire de la fontaine Colette ». C’est charmant. Je m’ennuie ferme. Il y a des voyages qui m’amusent. Celui-là m’emmerde. Il fait trop chaud. Même si j’ouvre la fenêtre, je n’arrive Continue reading Le 24 mars 1995