Paris radote, vit sur sa réputation, s’imagine briller encore et ses écrivains… radotent tout autant. Si j’en crois mes réseaux, un écrivain très parisien se prend pour Benjamin Constant, radotant la vengeance littéraire, encore et encore… Une histoire de dossier, un pavé de 900 pages bavardes qui gavent à la 250e, environ, selon les premiers lecteurs. Et encore, seulement premier tome d’une de ces punitions qu’il semble que les éditeurs veuillent nous infliger de plus en plus souvent. Franchement ? Franchement il est extrêmement rare qu’un auteur aie besoin de 900 pages pour nous expliquer la vie. Ça se calibre pas, ok, mais quand on regarde en arrière, il y a eu quelques bons écrivains, et oui, ils ont eu rarement besoin de 2 fois 900 pages. Rarement.
Alors, c’est quoi cette mode idiote des bottins ? Une fuite en avant vers le pilon ? Un antidote superstitieux au numérique ? Ou juste une enflure de l’ego proportionnellement inverse à la pertinence du propos ?