Je crois que si les critiques ne trouvent pas d’estomac à la littérature, c’est qu’ils ne lisent pas les bons livres. Et moins spontanément les filles que les mecs, faut pas se leurrer sur ce monde là aussi. Et c’est tant pis pour eux. Céline me dit « ha, tu peux lire ce livre, j’ai vraiment beaucoup aimé ». Et comme j’ai totale confiance en son expertise, je m’y penche. Et c’est tant mieux pour moi. « Les raisons de mon crime » de Nathalie kuperman n’est pas seulement un beau titre, c’est aussi un très beau texte, avec de l’estomac. Avec, en particulier, tous les organes nécessaires à l’organisme pour assimiler l’alcool… Mais c’est aussi un texte très pertinent, qui tritouille du doigt dans des douleurs sociales très contemporaines, avec un mélange de tragique et de jubilation qui donne une force rare à ce portait complexe, d’une narratrice qui parfois se confond, se fond, empathique, avec ces figures familiales incroyables qu’elle brosse à coup de phrases courtes, nerveuses, fébriles parfois, mais toujours enlevées ! Et puis, central, majeur, majestueux, ce portait émouvant et drôle de sa cousine trashouille, vrai personnage burlesque, et c’est aussi les réalisateurs qui ont bien tords de ne pas passer par là, car il y a des scènes d’anthologie, dans ce livre, d’anthologie !
Les raisons de mon crime, roman
Publié le 18 mars 2012
Kuperman contre les Wonder Women | BONOBO.NET
[…] et c’est tout. Ensuite, j’ai pris du plaisir dans « les raisons de mon crime », l’ai noté là et me suis dit que cette Kuperman était à suivre. Donc, lecture du nouveau, « Je suis le genre […]