Je ne sais pas vivre sans horizon. Je crois que ce qui s’est produit, en juillet, c’est exactement ça, la perte de l’horizon, et donc, l’arrêt programmé de tous les processus mentaux non alloués à la survie du corps. Le laissé aller, simplement, et tu le sais rapidement, quand ton bide s’arrondit des saletés chocolatées que t’ingurgites… Je parle parfois de moteur esthétique, cette tension libidinale qui te fait apprécier la forme et brise l’indifférence. Cette chose est fragile. La fatigue l’use, mais aussi l’humeur. Tu peux perdre ça, et même toute envie de faire quoi que ce soit de bien.
Mais depuis hier, timide, prudent, le début de quelque chose…