Cet article note en vrac et peut-être trop rapidement quelques réflexions un peu fermées sur la figure du NERD comme objet historique. Il faut préalablement lire « Spider-Man est-il un mythe ? », être familier des concepts préférés d’André Gunthert et connaitre à peu près ce qui s’est produit depuis 1945… L’article utilise l’univers de la Marvel, pour rester cohérent avec le postulat « Spider-Man », mais aurait pu très bien s’illustrer avec Hollywood, ou l’édition japonaise, ou même française (en plus tardive).
Sous le prétexte de l’anecdote, « Spider-Man est-il un mythe ? » (non, c’est une araignée, m’a répondu quelqu’un…) tente d’introduire dans l’histoire visuelle l’une des figures majeures de la fiction populaire de la fin du XXe siècle : le nerd. Il ose même présenter un peu arbitrairement le premier épisode de Spider-man comme la première véritable œuvre nerd, c’est-à-dire mettant en scène un nerd assumé, s’adressant à un public nerd, et écrit par un nerd : Stan Lee. Faisant ainsi de celui-ci le premier grand scénariste nerd… Évidement, cette proposition historique est arbitraire, même s’il y a des arguments, car le premier journal nerd est surement MAD (EC comics) à l’influence incalculable (le premier grand journal nerd français est bien plus tardivement Métal Hurlant, au post-modernisme militant), et l’on pourrait remonter la naissance d’une culture nerd bien plus loin, assimilant Krazy Kat, par exemple, ou pourquoi pas Lewis Caroll comme pape des nerds pour la recette [œuvre nerd = science + fantaisie + tension libidinale trouble ]. Mais dans ce cycle historique de la domination de la culture américaine sur le monde qui commence après la 2e guerre mondiale, l’âge d’argent des super-héros, comme on nomme la période charnière entre la fin des années 50 et les années 70, représente un moment clef. On pourrait considérer qu’une esquisse avortée, puisque tuée par la censure, avait eu pourtant le temps de marquer profondément les esprits (comme celui de Steven Spielberg) , à travers les publications mythiques aujourd’hui de l’éditeur EC comics. Le titre « MAD » donc, mais surtout les titres consacré à la science-fiction et à l’Horreur. Les histoires d’EC Comics, de meilleure tenue artisanale d’ailleurs que les futures productions de la Marvel, vont imposer un type d’histoire à la morale cynique et à l’humour noir qui annonce le grand second degré nerd. C’est cet éditeur, EC, qui va « déniaiser » le comics américain et préparer l »avenir… Cet épisode aussi malheureux que riche de l’édition américaine est à l’origine du célèbre comics code, mécanisme d’autocensure des éditeurs qui leur assurent pérennité en temps de puritanisme. À la fin des années 50, autour du livre du psychiatre Fredric Wertham « Seduction of the Innocent » (1954), c’est un véritable débat de société qui va remuer profondément la société américaine, mais qui par ses conséquences sur la fiction dominante, a eu des répercutions sur le monde entier. On en trouve trace dans le cinéma de Jerry Lewis qui prend d’ailleurs le parti des censeurs dans « Artistes et modèles » (1955) par exemple.
Mais voilà, c’est bien ce moment charnière, entre le positivisme niaiseux et normatif des années 50 et l’entrée dans la « barbarie » des années 60 qui est vécue par les Américains comme une perte de l’innocence, et même une véritable décadence, qu’une nouvelle culture adolescente émerge. C’est la version « premier de la classe » du rebelle (la fureur de vivre) et blouson noir du Rock. Une révolution molle et moins visible, pas franchement sexy, mais qui va conquérir le monde et très largement survivre à la mort du Rock puisqu’elle domine notre époque. En effet, la culture nerd, jamais considérée comme un sujet sérieux, marque pourtant de son sceau la très grande majorité des œuvres produites aujourd’hui. Et même jusque dans les objets culturels les plus élitistes, puisque le cinéma des « Cahiers du Cinéma« , par exemple, est un cinéma absolument nerd…
Cet article va donc plus loin encore dans l’arbitraire historique, puisqu’il avance que la culture nerd est la culture majeure de la fin du XXe siècle, et qu’elle annonce la culture en réseau du début du XXIe.
Du point de vu de l’histoire des idées, cette impertinence pourrait simplement se résumer à intégrer la culture nerd dans le cadre générale de ce qu’on nomme rapidement la post-modernité. En gros, la culture nerd participerait du grand mouvement néoconservateur mondial qui a réagi si rapidement aux espérances et au développement économique fulgurant qui a suivi la fin de la 2e guerre mondiale.
Le second degré nerd, une sorte de repliement de la culture sur elle même ?
Il serait facile de trouver confirmation de cette lecture dans les éléments majeurs de l’imaginaire nerds, comme le féodalisme, et dans les valeurs « paradoxales » que celle-ci colporte, comme l’héroïsme (paradoxale, car le nerd n’est par définition pas taillé pour l’héroïsme, mais les histoires jouent de ça : Den de Corben, Thor de la Marvel, Hulk, et aujourd’hui toutes les bande dessinées de Lewis Trondheim) et la conquête en général brutale de la féminité (encore paradoxale puisque le nerd est timide. Sinon, ce n’est pas un nerd).
Mais on pourra aussi y trouver contradictoire la fascination, peut-être en trompe-l’œil, pour les femmes guerrières… la femme soumise et hystérique appartenant, elle, à la culture d’avant, celle de la positive classe moyenne américaine qui s’abime définitivement dans le « Qui a peur de Virginia Woolf ? » de Mike Nichols. cette américaine de la classe moyenne hystérique des films de l’âge d’or d’Hollywood disparait dans la culture nerd, remplacé par une bimbo bodybuildée qui rend coup pour coup. Hum…
Les choses sont donc plus compliquées que prévu. Même le féodalisme est peut-être simplement « décoratif » ? C’est pourtant une culture fortement gendrée dans laquelle la femme est une aspiration naïve, fantasque. Mais cette femme n’est ni désespérée ni impuissante… puisque c’est le nerd qui est désespéré et physiquement sous-développé. En fait, en matière de post-modernité, inutile de réveiller Lyotard ou Georges Steiner, car le nerd ne sait pas trop ou il se situe. Même si cette culture est à priori une culture peu dupe d’elle-même — et cette absence de naïveté est l’une de ses marques majeures — la culture nerd n’a ni véritable orientation idéologique, ni philosophique. Elle est vouée à la parodie et au second degré et en la matière, elle s’attache à une parodie d’idéologie, parodie de politique, voire de stratégie (Star Wars, donjon et dragon, etc.). La culture nerd est beaucoup plus psychanalytique que politique, totalement obsédé par le rite de passage, condamné depuis 50 ans à radoter l’épisode dramatique de la métamorphose du cloporte adolescent-intello en cadre-élu flamboyant. Ce qui correspond, dans la vraie vie au phénomène de monétisation tardive de l’intelligence des mâles sur le marché du sexe… Les attributs idéologiques ne servent que d’apparat, élément décoratif et signe de reconnaissance identitaire (culturel) à l’histoire du nerd rampant en milieu scolaire qui deviendra papillon dans le monde merveilleux et libéral de l’entreprise.
La post-modernité, le nerd s’en fout, il nage dedans, historiquement, mais il s’en fout, puisqu’il se moque de tout (mais alors ? Il est post-moderne !). Le nerd, On ne la lui fait pas, il a beaucoup lu. Et pourtant, oui, la culture nerd est au premier degré. Tout existe, dans cette culture, tout ! Les monstres, la magie, la technologie du futur, les bimbos super-fortes et soumises à la fois qui aiment les mecs petits moches et malingres (la plus haute utopie de la culture nerd)., tout est là ! Et cette culture ne fonctionne que si on la prend au premier degré.
Pourtant, aucun nerd ne croit ce qu’il lit. Et la lecture nerd est toujours au second degré, dans le sens ou l’antidote à la naïveté est toujours intégré à la sauce narrative. Et cette autodérision, de la fiction, comme le notait Jean-Noël Lafargue dans un commentaire, est un marqueur décisif de la culture nerd.
Ainsi, pour revenir à notre publication historique, Stan Lee se moque de son personnage, Spider-Man, qui, personnage de fiction, se moque de lui-même, des situations dans lesquelles le scénario improbable le plonge comme il se moque de ses ennemis en plein combat. Ironie qui contredit constamment la tension dramatique. Et il fallait oser contredire la tension dramatique ! c’est pourtant l’une des grandes marques de la culture populaire de la fin XXe. Et les conséquences de cette ironie seront désastreuses, quelques décennies plus tard…
Je vais m’amuser avec les dates, en notant ici que Spider-Man nait la même année que l’idée même du réseau numérique mondial. En effet, cette année 1962, que je propose ici comme année de fixation des éléments constitutifs de cette culture, est aussi celle de publication du mémo de J.C.R. Licklider dans le cadre du Massachusetts Institute of technology (MIT), mémo qui représente le premier texte décrivant les interactions sociales (sociales !) possibles avec un réseau d’ordinateurs. Oui, l’idée du Web nait la même année que Spider-Man ! Ce n’est pas beau ? Au passage, notions que les tenant de l’Internet historique et allergique aux réseaux sociaux devraient réviser leur classique… Non ?
Mais je plaisante… Mais non, je ne plaisante pas, car cette apparente coïncidence est lourde de conséquences…
Car, si le second degré est une marque de la culture nerd, elle n’est pas la seule. La culture nerd, post-moderne donc, est sur-référencée. En fait, elle est véritablement saturée de références. Chaque objet narratif se doit d’être intimement emmêlé dans un entrelacs de lien avec le reste de la culture nerd d’une part, mais aussi avec la « culture générale ». Entrelacs de lien qui évoque la manière même dont Spider-man emprisonne ses ennemis… Entrelacs de lien qui évoque la manière dont l’univers Marvel va dorénavant se déplier et jouer avec son propre univers fictionnel, avec l’actualité, avec les mythologies, et enfin l’ensemble de la culture humaine. Entrelacs de lien qui évoquent et préparent un autre entrelacs de lien : le réseau numérique mondial.
Oui, la culture nerd est la culture du lien. De l’hyperlien plus exactement, au sens structuraliste, et apparait donc comme accompagnant la lente maturation du réseau numérique mondial. Ce réseau qui est l’autre grande utopie nerd (après les bimbos qui aiment les gringalets, souvenez-vous !).
Bien, venons-en progressivement au cœur du sujet : le nerd est le grand lecteur de la fin du XXe siècle. Pendant que les générations d’avant pleuraient la fin de la lecture, une nouvelle génération de lecteur apparaissait. Des lecteurs sans racisme culturel, qui assimilaient tout, BD, cinéma, publicité, autant que science et culture classique. Mais à la fin du XXe, ce lecteur avec son comics à la main est si nouveau qu’il est invisible aux yeux des observateurs institutionnels, et provoque cette illusion d’optique de la fin de la lecture. Fin de la lecture (et de l’écriture) qui passe comme une belle bêtise depuis le Net… Pourtant, la lecture nerd est une lecture (au moins) double, éminemment culturelle donc. Toute lecture culturelle est double. Le nerd vibre avec le héros, mais place son expérience immanente dans un écheveau transcendant de référence dont il tire jubilation et humour. La jubilation de re-connaitre, et celle de la distance, de l’ironie.
« Qui aime bien châtie bien » : le nerd se moque de tout. En effet, la particularité du lecteur nerd, c’est de « vivre » la fiction au premier degré tout en n’en étant pas dupe et en se servant de sa passion pour construire une culture ironique plus large que l’œuvre. C’est-à-dire d’articuler ses lectures entre elles, avec une dimension critique évidente. Ainsi, la nourriture du nerd est soit au premier degré, et alors il s’en moque, soit parcouru de clin d’oeil, de référence et de prise de distance qui permettent la connivence culturelle.
L’exemple évident étant la série des Screams de Wes Craven dans lesquelles les personnages en danger font référence aux réflexes idiots des personnages des fictions équivalentes antérieures. Dans la fiction nerd, la diégèse est poreuse, permettant des fuites innombrables, comme autant d’hyperlien. Dans Spiderman, c’est Stan Lee, le scénariste, qui parle au lecteur sur le ton de l’humour en cherchant déjà une connivence « nerd » typique dès la première image de 1962, puisqu’il se moque des bandes de super-héros et annonce clairement que celle-ci sera de nature différente.
Mais Stan Lee avait commencé l’année précédente avec la série fondatrice Fantastic Four, dont la première page parodie d’un coup et Superman et Batman… les deux grands super-héros « au premier degré ».
Le lecteur nerd comme co-créateur de l’œuvre
Mais la révolution nerd n’est pas une simple question de recettes narratives. La culture nerd est une culture de la contamination. Les imaginaires contaminent tout, et en particulier le réel. Et de fait, cette culture semble assumer la nature même de la culture, c’est-à-dire sa fonction de lien et d’échange, et chaque œuvre devient pré-texte d’un phénomène plus global qui va contaminer le champ du réel, en commençant par les murs de la chambre du nerd adolescent…
De la même manière que les jeux de rôles annoncent les jeux numériques en réseau, la culture nerd prépare la culture numérique, pour son mode même de diffusion qui est la matrice « In Real Life » des mécanismes de diffusion culturelle réifiés du réseau. La culture nerd rend la frontière réel-imaginaire poreuse, à l’image de la frontière réel-virtuelle du réseau numérique. C’est une culture de l’interface, déjà.
Revenons en 1962. Stan Lee intègre la culture du « fanzine », qui est le support éditorial premier de la culture nerds, dans le scénario même de Spider-man et des Fantastic Four. Dans Spider-Man, existe un fan-club de Spider-Man, à laquelle son alter ego Peter Parker se paye le luxe d’appartenir incognito, fantasme, comme il existe un contre-Fan Club de la Chose, membre éminent des 4 fantastiques. L’intégration de mécanismes culturels nerd dans la fiction nerd est encore un marqueur de celle-ci.
Le nerd comme agent culturel
Cette culture de la contamination va contaminer la vie du nerd. Le nerd avant tout le monde, va se considérer comme participant à une œuvre collective, véritable phénomène social dont l’œuvre n’est que l’amorce. Il va se considérer comme « actif » dans la vie de l’œuvre, et de fait, devenir co-créateur d’un phénomène culturel qui va excéder le concept d’auteur traditionnel et enrichir le processus de production des œuvres : auteur -> producteur -> distributeur -> récepteur. Dans cette culture, à la fin du cycle classique de production-distribution-consommation des œuvres commence un nouveau mécanisme de co-création d’un phénomène culturel plus large. Et cette action, qui commence par la réflexivité habituelle du regard critique et historique (le fanzine) va ensuite tenter d’influencer, par un certain nombre d’outils éditoriaux (magazine), sociaux et événementiels (conventions) la source même de la culture, c’est-à-dire l’auteur et l’éditeur.
Ce phénomène, pour aller très vite ici, va finir, historiquement, par créer un nouveau type d’auteur réflexif qui produit un nouveau type d’œuvre : c’est le cas de Don Rosa, qui dessine une bande dessinée de fanzines en version professionnels tout en s’émancipant intellectuellement de la marque Disney (juste intellectuellement…). C’est le cas du personnage de la Marvel « DeadPool » (1991), étrange caricature de Spider-man qui se perd en digression pseudo-psychanalytique et critique explicite de l’univers fictionnel dans lequel il évolue (c’était déjà le cas de Howard the Duck en 1973).
Le but ultime du nerd est la « jubilation collective ». Son organisation collective, et la contamination du réel par son imaginaire sert à manipuler le process de production des oeuvres dans le but ultime de la culture nerd, cette jubilation collective, sorte de transe du partage qui évoque une forme actualisée de sabbat (qui a lieu atour d’une table de la cafétéria du collège ou sur le canapé du salon des parents absents dans les films américains contemporains). Tout à la fin du XXe siècle, du courrier des lecteurs jusqu’à la création des grandes instances muséales modernes, la main mise des récepteurs sur le cycle de production des œuvres va s’intensifier, anticipant ce que sera le cycle de production et des œuvres, et de l’information, sur Internet. Le droit de regard du principal intéressé, le lecteur, sur la production de l’œuvre, Stan Lee l’avait donc pressenti en intégrant les clubs de fans et ces propres comics dans la fiction même. Je crois que je vais le garder comme premier auteur nerd…
Et enfin, mécanisme historique, à la fin du xxe siècle, les auteurs sont d’anciens nerds, les instances sont peuplées de nerds, et les histoires produites sont des histoires de nerds. L’univers des nerds a totalement envahi la fiction, qui est produit par des nerds pour des nerds avec des bouts de nerds dedans. Et toutes ces œuvres (The Avengers, film sans aucun intérêt fictionnel, mais piégé de références nerds) ne servent plus qu’à amorcer la machine culturelle nerd, qui est en fait un réseau de conversations nerds, conversations qui trouve son médium idéal, utopie réalisée, dans le grand réseau des réseaux sociaux numériques… Argh !
Patrick Peccatte
Lewis Caroll ? On peut même être tenté de remonter la généalogie du nerd beaucoup plus loin, jusqu’à Don Quichotte, ce grand échalas malingre qui se prend pour un justicier, se croit aimé d’une Dulcinée chimérique, et pour lequel « tout existe » comme tu le dis; mais surtout, dans la seconde partie, le personnage fait référence à ses propres aventures écrites par Cervantes lui-même et l’apocryphe Avellaneda, introduisant une auto-référence assez similaire à celle que tu décris pour le nerd 😉
Pour Spider-Man, on doit peut-être aussi rappeler que Stan Lee lui-même dit qu’il a été influencé par le pulp magazine The Spider et que l’expression « Web of » est utilisée dans les comics avant 1962, par exemple dans Web of Mystery en 1951 et Web of Evil en 1952.
Alain François
Ha, Don Quichotte je prends, et plutôt deux fois qu’une ! Mais en même temps, je prends des précautions avec mes repères historiques, qui sont, repères, toujours arbitraires. Et j’ai tendance par ailleurs à toujours m’en méfier. Donc, c’est évident que c’est très… arbitraire. Mais, que Stan Lee soit référencé, c’est évident, puisqu’avec Kirby, ce sont déjà des « vieux » du métier, quand il inventent cette nouvelle génération de héros. Et c’est d’ailleurs ce qui fait la dimension parodique de l’ensemble des Marvels. Mais le point historique, c’est la fixation de la recette narrative, le mélange, et l’ironie, qui je crois, vient des EC Comics, mais avec un placement si intelligent qu’il passe dans les mailles morales du Comics code. Et c’est ce placement très subtil qui correspond je crois aussi à l’humour Nerd en entreprise, par exemple, qui ne remet pas en cause le grand ordre libéral. C’est ainsi que des NERDS peuvent créer des tableaux en post-it sur les façades des tours de verre pendant leur temps de travail sans se faire virer, exploit et art typiquement NERD, et qui est à la fois « impertinent », comme Stan Lee, et pourtant normatif, comme Stan Lee…
Alain François
J’invite les visiteurs de cette page à consulter cet article de Mélanie Bourdaa : « Le transmédia : entre narration augmentée et logiques immersives » http://www.inaglobal.fr/numerique/article/le-transmedia-entre-narration-augmentee-et-logiques-immersives?tq=7
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