Avida, les idées et la manière noire de Gustave et Benoît

Avida, les idées et la manière noire de Gustave et Benoît

Plus sur Avida Contexte personnel Il y a quelques mois, je suis sollicité pour être jury d’un festival du film amateur. Premier réflexe, je grogne… Vachement sociable. Et puis je vois que le président de ce jury est Benoît Delépine, LE Mickeal Keal de Groland. Coincé. Je dégouline de sympathie pour tout ce que ces Continue reading Avida, les idées et la manière noire de Gustave et Benoît

Nouvelle cuisine

Un film de Fruit Chan adapté d’une nouvelle de Lilian Lee   Une nouvelle cuisine sur fond de politique de l’enfant unique, de re-sinisation de Hong-Kong. En ces temps de « débat éthique », le cinéma hongkongais met le fœtus dans le plat avec un gentil conte chinois. [Contexte psychopolitique : Une Chinoise très diplômée passe du système Continue reading Nouvelle cuisine

Mon fiston, d’Olivier Schrawen

Mon fiston, d’Olivier Schrawen

Thierry Groensteen m’a offert cet album qu’il vient de faire paraître : « Mon fiston », d’Olivier Schrauwen, petit livre mignon à l’esthétique post-moderne assumée, inspirée jusque dans les textures et l’usure des à-plats d’encre des Sunday pages américaines du début du XXe (en particulier Winsor McCay, pour les imbrications de cases sans marge par exemple). Je ne sais pas Continue reading Mon fiston, d’Olivier Schrawen

Un jour indéfini, un vernissage m’ennuie, quelque part en France

Un jour indéfini, un vernissage m’ennuie, quelque part en France

Quoi de plus ennuyeux qu’un livre qu’on ne peut même pas feuilleter ? Un jour donc. Un soir plutôt, je reviens d’un vernissage. Le troisième en quatre ans. Vais plus à ces trucs-là. J’aurais peut-être pas dû y aller. Je suis maladivement timide. Je n’étais pas comme ça. Mais maintenant je le suis. Et voir ces Continue reading Un jour indéfini, un vernissage m’ennuie, quelque part en France

La langue du monstre

La langue du monstre

Le point d’orgue de tout bon film d’horreur américain est la confrontation physique avec le monstre : « La tête approchait. Immobile, j’entendais battre mon sang, et mes nerfs frémir… Tout à coup, la joie effrénée de l’espoir m’envahit : la tête était venue buter contre la porte trop petite pour la laisser passer. L’animal tenta de l’introduire Continue reading La langue du monstre

Les amantes de Elfriede Jelinek, roman

Les amantes de Elfriede Jelinek, roman

Je connaissais l’existence de Elfriede Jelinek. Je connaissais son existence comme ça, parce que j’avais noté son nom en comprenant qu’il ne pouvait pas ne pas y avoir un écrivain derrière « la Pianiste », comme dans tous ces films bâtis par un bon texte. J’avais ensuite noté, dans un coin, qu’elle avait « mal » reçu le Nobel. Continue reading Les amantes de Elfriede Jelinek, roman

Poly and her Pals, Thierry Groensteen et le patrimoine

Tout véritable amateur de BD connaît Thierry Groensteen, l’homme qui a donné ses lettres de noblesse à la théorie de la Bande dessinée. Universitaire, professeur et même un temps directeur du Musée de la Bande dessinée d’Angoulême, il entame depuis quelques années une nouvelle carrière en se lançant dans l’aventureuse profession d’éditeur, passant ainsi de Continue reading Poly and her Pals, Thierry Groensteen et le patrimoine

Continuer le voyage

Continuer le voyage

Simon Hureau sort la suite de « Palaces » : « Bureau des prolongations » Je suis rentré vendredi soir dans un état de fatigue totale. Une drôle de semaine, de ces semaines trop remplies. Ceux qui travaillent en production sur un ordinateur et gèrent d’innombrables dossiers qui surgissent dans le désordre le plus total savent de quoi je parle. Continue reading Continuer le voyage

Pub

Je suis souvent bien joué, je suis parfois bien écrite mais pourtant je suis de la merde pour de la merde. Je suis… une bonne pub.

Enfin Ripple

Enfin Ripple

Sur Ripple, une prédilection pour Tina de Dave Cooper aux Editions du Seuil Avant il y avait la crumbette. la crumbette, cousine des initiatrices de Fellini, met en mouvement perpétuel le broyeur formé par ses deux fesses sur les trottoirs de Greenwich Village. Son short est court, très court, son décolleté géant, ses mollets en béton vibré. Continue reading Enfin Ripple

les expos de bande dessinées, c’est toujours aussi chiant !

les expos de bande dessinées, c’est toujours aussi chiant !

Quel ennui ! Alors qu’il ne faut rien moins que vous confronter à un chef-d’oeuvre pour réveiller votre âme flétrie de moderne flétri — de vous coltiner ces murs tapissés de gribouillis qui sont fait pour être lu dans un gros fauteuil au milieu de votre salon, voir dans votre lit, et bien sûr parasités par Continue reading les expos de bande dessinées, c’est toujours aussi chiant !

Merde, Choron.

Merde, Choron.

Le plus grand créateur de périodique français de la fin du vingtième siècle est mort. Oui. Les autres sont des nains, des pisses-petit, des propres du fond. Un ramassis de bien élevé incapable de désobéir à leur mère, incapable d’inventer, juste bon à formuler joli, à ressasser à longueur de pages inutiles, instantanément désuètes, leurs Continue reading Merde, Choron.

L’Hypnotisme à la portée de tous

L’Hypnotisme à la portée de tous

Mon premier Marie Nimier. Encore un roman d’apprentissage ? Oui. Mais livre lisant, abîme et malice, gloussement ironique et détachement fantasque. Sorte d’Alice à l’envers, glissant du terrier au monde par le miroir de la maturité. L’adolescence comme autohypnose (pas mal), comme une gangue psychique qui s’écharpe au réel. J’aime les livres qui sérieusement ne se Continue reading L’Hypnotisme à la portée de tous