Ne plus être neuf

Ne plus être neuf

Je n’ai jamais osé aborder le cœur du malentendu. Pourtant, le mot traverse parfois, mais passe vite, occulté par la culpabilité sociale. Chaque vie trace sa petite route, c’est bien comme ça. Ce qui est pris comme une injustice par l’adolescence devient vite, avec la maturité, une bénédiction. Nous ne nous comprenons pas, et tant Continue reading Ne plus être neuf

Bas

Bas

Dans la nuit, j’ai sorti Pessoa de sa planque, derrière un tas de livres… M’énervais qu’il soit pas accessible. J’ai mis à la place, très provisoirement, dans l’espace libre impossible à gaspiller, le premier tome de L’homme sans qualité. Très provisoirement. Mais le provisoire, dans une bibliothèque… Pourquoi désirer Pessoa, ici et maintenant ? Pour espérer Continue reading Bas

Assassin

Assassin

Il est difficile pour moi de comprendre l’irrépressible désir de trouver sa communauté, son groupe, son appartenance, et au final son combat… La chose la plus précieuse, celle qui fonde notre condition,  la solitude de l’être, représente pour certains le cœur de leur douleur et le point d’ancrage de toutes leurs frustrations… Ce désir de Continue reading Assassin

Langue des oiseaux

Langue des oiseaux

Maintenant, je me sens obligé à l’ésotérisme, alors que le goût m’en est passé depuis longtemps, peut-être une quinzaine d’années. Et c’est comme si je me trouvais contraint par le contexte (sic !) de confirmer l’hypothèse Straussiennes d’une écriture volontairement fermée. J’ai toujours eu un goût pour les jeux d’évocations et les inextricables entrelacs hypertextuels, mais Continue reading Langue des oiseaux

Le vieil homme et l’amer

Le vieil homme et l’amer

Je ne me souviens plus où j’ai lu ça, au début de mon adolescence : « qui n’aime pas l’amertume, n’aime pas l’amour ». Une parenthèse, juste pour tenter de justifier le malheureux jeu de mots du titre de ce billet… Le sujet : relire Hemingway maintenant, c’est inattendu.

Il est donc temps

Il est donc temps

Parfois convergent (mot qu’il faut toujours employer à bon escient) des objets filant pourtant si droit dans l’espace-temps qu’ils n’avaient aucune chance de se rencontrer. Nous sommes de ces petits carrefours, de ces étranges lieux si minuscules de l’espace — n’oublions pas son échelle qui n’est pas la notre — ou viennent se rencontrer des Continue reading Il est donc temps

La page HTML

La page HTML

[ note du 13 février 2012 : Cet article est extrait d’un mémoire de M2 Arts Numérique 2006-2007, « Esthétique du lien numérique », qui listait quelques  « dispositifs expressifs du récit en réseau numérique ». Il a été réactualisé pour l’occasion, pour ne pas rater les dernières évolutions de l’ergonomie des terminaux numériques. Il est malgré tout largement obsolète…] « Le tableau est Continue reading La page HTML

Graisse animale #8

Graisse animale #8

Graisse animale est un graphzine bordelais A5 haut de gamme, en couleur pétante sur un papier couché assez fort. Y-a du dessin, de la photo, de la peinture, c’est chouette : Dedans : Aeron Alfrey, Arn Gyssels, Arnaud Loumeau, Boris Hoppek, Brecht Vandenbroucke, Céline Guichard, Cendrine Rovini, Dieter Van der Ougstraete, Elise Bergamini, Félix Kerjean, Continue reading Graisse animale #8

myowncottage #3

myowncottage #3

Bertrand Panier, dit « Bert », est l’un des fondateurs de l’Employé du moi, et un élégant dessinateur. « myowncottage » est son zine A5 autoproduit. Ce #3 « Esperar un poco » est dessiné d’après des images filmées à Santiago de Chile en janvier 2007. Le papier et l’impression ne rendent pas justice aux dessins originaux, mais c’est 2 euros… Le Continue reading myowncottage #3

BD dans la ville (8)

BD dans la ville (8)

Avant d’entamer cet ultime dimanche, le bilan de mon samedi marchand : Ais-je acheté quelque chose ? Oui, un parapluie… Hier soir, nous ne sommes pas sortis. J’en parlerais peut-être en conclusion, mais c’est une étrange mélancolie qui accompagne mes pas sur les allées de ce Festival que j’aimais tant enfant, et que j’ai tant détesté plus Continue reading BD dans la ville (8)

BD dans la ville (7)

BD dans la ville (7)

Ce billet est celui du « vrai » festival. Aujourd’hui, on ne rigole plus ! Je vais me faire violence pour éviter de vous laisser cet arrière-goût trop « alternatif ». Et pour ça, remède radical, je vais plonger dans le pire : le samedi ! Car le samedi, c’est familial. Enfin, c’était, parce qu’il y a parfois des surprises.

BD dans la ville (6)

BD dans la ville (6)

Mon miroir est un traitre… et ce n’est pas une blague sur le nom du Président du festival… Le matin, quand mon reflet ressemble à « Claude Berri vieux », c’est un signe de bonne santé ! Il y a quelques jours, je me disais que j’allais aborder cet événement avec un certain détachement. Le prisme « labo » transformait toutes Continue reading BD dans la ville (6)

BD dans la ville (4)

BD dans la ville (4)

Voilà, ça y est, c’est là ! Comment ça, c’est là ? Mais le Festival ne commence que jeudi matin ? Oui oui, bien sur, mais aujourd’hui, les journalistes… ha ! les journalistes ! Et les exposants aussi, il faut bien qu’ils préparent l’ouverture, et donc les grands chapiteaux qui étaient encore si déserts hier encore sont maintenant habités par Continue reading BD dans la ville (4)

BD dans la ville (3)

BD dans la ville (3)

Alors, c’est exactement ça, une chronique… Aujourd’hui, je m’étais dit que ce serait un jour sans, que c’était inutile, puisqu’il n’y aurait pas plus à montrer aujourd’hui qu’hier ou avant-hier,  puisque tout commence officiellement jeudi matin… Et voilà, par obligation professionnelle, je viens d’arpenter quelques kilomètres de festival… et si la ville frémit à peine, à l’abri des regards, Continue reading BD dans la ville (3)