psychanalyse

Cette étouffante promiscuité stylistique

Cette étouffante promiscuité stylistique

Ou le déni du dessinateur… Ce billet n’aurait pas existé si je n’avais pas observé pour la deuxième fois une toute petite chose discrète… En effet, rien n’est plus discret que l’omission… par définition. Et rien n’est plus difficile à prouver… par définition…

Bondage français

Bondage français

Jeandel était un petit bourgeois d’une calme province française, né au milieu du XIXe siècle, discret comme il se doit, suffisamment cultivé, aspirant-artiste, passionné d’archéologie régionale, catholique de convenance, raisonnablement progressiste, plutôt gentil, et toute sa vie fidèle (selon les critères bourgeois de l’époque) à une femme bien plus jeune que lui… En résumé un homme du XIXe siècle sans histoire. Mais même les vies sans histoire ont parfois de l’ironie.

La fin de la femme-félin…

Je sais, je m’étais promis de passer à autre chose, de peur d’être définitivement catalogué, alors même que cette histoire de femme-félin (ici)  n’était à l’origine qu’une distraction, une manière de respiration, au milieu de lectures sérieuses et harassantes. Mais voilà, Sarah Fist’hOle a posté sur facebook une  publicité de magazine datant vraisemblablement de 1970, Continue reading La fin de la femme-félin…

la femme-félin, figure zoomorphe transculturelle

« L’amour est la plupart du temps un sous-produit du meurtre » Agatha Christie Notes du 9 août 2010 Mes enthousiasmes désordonnés naissent généralement d’une simple coïncidence. Ainsi, de la coïncidence de deux recherches concomitantes — sur le photographe Charles François Jeandel, qui m’obligeait à lire les publications des psychiatres de la toute fin du XIXe siècle, Continue reading la femme-félin, figure zoomorphe transculturelle

Sésame

Je viens à l’instant de décider de rouvrir ce blog. J’ai eu un premier réflexe, trouver une nouvelle forme, à la manière des expériences réalisées pour le M2, il y a maintenant deux ans, mais une pesanteur, celle de l’abandon, a gagné sur mes velléités d’invention. Je suis suspendu, et je n’aime pas ça. Est-ce Continue reading Sésame

Arriverais-je à

Arriverais-je à

Bien obligé d’accepter ce qui disparaît, comme ce texte, que je commençais enfin… Avant que le logiciel ne disparaisse dans les limbes numériques. Ça arrive jamais. C’est pour ça que c’est traumatisant. On s’y ferait, sinon… Mais voilà, comme une malédiction. Mais tenais-je tant que ça a ce bout de texte ? J’avais enfin commencé à Continue reading Arriverais-je à

Tête

Tête

Lorsque je reviens, Céline a peint une grosse tête de mort dans les chiottes. Je plaisante, la qualifie de « rock », mais non, elle n’est pas si rock que ça. Non. Une tête de mort.

Raison

Raison

Il y a des jours qui ne devraient pas se raconter. Ça vous tombe dessus comme ça, vous n’avez rien vu venir, et les choses s’enchainent vers je sais pas ou. Que l’écran de l’iMac devienne noir, qu’il clignote et affiche une bande de la page que j’étais en train d’écrire répété sur tout l’écran, Continue reading Raison

Toute étincelle naît d’une rencontre

J’aime les rencontres spatio-temporelles. J’aime les coïncidences, les hasards qui avec le recul se transforment en fatalité. Sans en tirer aucune leçon abusive sur le destin, je prends plaisir à lire une histoire construite là où il n’y avait qu’amoncellement d’événements fortuits. Ainsi parfois des images se télescopent, se percutent, soit pour s’assembler pour n’en Continue reading Toute étincelle naît d’une rencontre

Le code de Narcisse

Le code de Narcisse

Comme ceux-là qui jouent avec le code de la mouche drosophile lui faisant pousser des pattes en place des mandibules ou encore lui créant sur le dos une paire d’ailes surnuméraires, je joue de mon propre code génétique pour m’inventer une anatomie improbable. C’est le musée imaginaire de mes possibles formes. • Banques d’organes ? Continue reading Le code de Narcisse