Hier, Béné et Anna entrent dans le bureau en chantant “happy birthday to you”. Elles m’offrent un chocolat chaud de la machine, dans son gobelet en plastique, deux petites galettes bretonnes emballées dans du plastique, et un gros et lourd porte-clef “64”. C’est la première fois qu’une chose pareille arrive en 10 ans. Au même instant, Céline m’envoie un mail d’anniversaire… Pas d’autres choix que de sourire et d’accepter. Jamais su recevoir.
C’est décidé. Je vais organiser mon temps pour écrire le mémoire. Plutôt que de prendre des vacances, ce que j’avais premièrement prévu, je vais morceler ces petits jours que l’on m’offre en matinée de liberté. Un mi-temps artificiel, qui va me permettre d’écrire pendant les heures ou mon cerveau est apte, ou mon énergie est neuve, et je réserve la douleur de travailler pendant la digestion à mon salariat qui ne mérite que ça. Ce soir, la résidence qui accueille Céline fête ses cinq ans. Qui sera là, au presque milieu de ce mois de juillet où les activités s’édulcorent déjà pour disparaître en août ? Elle est revenue en riant d’avoir été reléguée au fond de l’expo, presque hors champ, en compagnie de Sophie D.