égotisme

soir d’hivers

J’ai un tout petit problème avec la faible luminosité des jours d’hivers. J’écris ça juste parce que je viens de regarde l’heure, 17 h 20, et que je vois la nuit glisser sur les façades de la place. Coup de vent, bourrasque de pluie, pénombre qui obligent les yeux fatigués à s’adapter, et brillance parasite Continue reading soir d’hivers

solide et têtu

solide et têtu

Bien sûr, je vais avoir l’impression de revenir ici seulement pour les morts. Après Boris, que je n’ai croisé qu’une fois, mais qui est rentré dans ma vie par la fréquentation d’Elric, c’est la mort de mon oncle, mercredi, qui m’a donné l’impulsion de revenir… Qui avait… Le mercredi 11 était avant le vendredi 13. Continue reading solide et têtu

Revenir

Revenir

Trouver les mots. Je dis souvent, maintenant, qu’il n’y a plus jamais de « syndrome de la page blanche » pour moi. Je peux me poser, n’importe où, n’importe quand, et écrire. Ceci ne garantit pas que je serais content du résultat. Mais le fait est là. Après les étranges expériences d’écriture en ligne de la dernière Continue reading Revenir

Incise

Incise

Les martinets sont de retour. D’exécrables depuis des mois, le temps est devenu « variable », oui, variable, donc distrayant. Une douceur de temps, mélange subtil de fraîcheur et de chaleur, gastronomie à petit vent frais qui invite à la sieste et la rêverie. Si la mélancolie vient, elle sera nécessairement apaisée et même réconfortante. Un vent Continue reading Incise

Le réverbère

Le réverbère

[dropcap]H[/dropcap]ier matin, en vélo, je me suis pris un réverbère. PAF ! Une seconde de distraction, et pas vu l’arrière d’une camionnette qui rétrécissait l’espace derrière les voitures garées. C’était étroit, mais je pouvais passer. Si j’avais vu la chose venir, je serais passé tranquillement, élégamment même, en accélérant avec un poil de morgue et Continue reading Le réverbère

En vérité

En vérité, je ne sais plus ce que j’aime. Je me suis dit ça mille fois, et puis, d’oubli en acceptation, la vie se passant très bien du goût, je finissais pas trouver avantage à ne plus avoir à trier les choses du monde. Où, je le pense parfois, mon outil critique s’est enrichi d’arguments si Continue reading En vérité

ça ne durera pas

ça ne durera pas

Le retour du ciel blanc. Bon… J’aime pas. Mais voilà qui évite la petite torture des deux jours précédents, avec ce temps superbe et tes copines qui en profitent pour refaire terrasse pendant que tu restes enfermé chez toi parce que les relations sociales intenses, c’est cool, mais le revers de la chose, c’est que Continue reading ça ne durera pas

Sur un mode

Sur un mode

C’est si étrange l’écriture ! Il suffit de s’éloigner d’une écriture pour la perdre. La perdre de vue, et la perdre totalement bientôt. Je sais que j’ai perdu une écriture dans une expérience dernière. Je savais que je perdais. Je sentais que je perdais, mais je n’ai pourtant rien fait pour retenir ce que je Continue reading Sur un mode

sublime

sublime

Quand le temps s’y met, ainsi, à enchanter le monde. Quand il s’y met. Des troués de ciel bleu dans de sombres et lourds nuages de pluie. Tour de vélo ? Ok, mais il va pleuvoir, alors on reste en ville. Sauf qu’au bout de la ville, à droite, un passage inconnu et brusquement, en Continue reading sublime

Météo

La lumière géniale, là, ce soleil qui a attendu jusque-là pour pouvoir enfin jouer avec la façade d’en face. C’est ce qui est génial, quand le temps n’est pas de saison. Est-ce si discret ? Mais quand un temps d’automne, par exemple, s’invite au printemps, le résultat est inédit. La lumière, elle, est celle du Continue reading Météo

J’aime la tempête

J’aime la tempête

Elle vient, je suis pressé. Sera-t-elle belle ? Elle fut courte. La nuit tombe, au milieu de l’après-midi. Le tour des prises pour tout débrancher. Ça n’a plus le même effet qu’il y a quelques années. Oui, prévoyant, charger des choses à feuilleter dans l’Ipad, pour si ennuie, et réseau actif sur le smartphone. Cause Continue reading J’aime la tempête

barbe

barbe

Je laisse pousser. Non, pas jusque-là. Mais je laisse pousser quand même. Je regarde dans la glace, l’étrange tapis poivre et sel, dru, sec. Je laisse pousser, je tente de tenir. Il y a toujours un moment où ça gratte… Ou alors, j’ai envie d’être net, dans ma tête, et je rase. Peut-être, mais pour Continue reading barbe