écritures
En attendant
Quoi ? Je ne sais pas, mais j’ai repris mes lectures du petit déjeuner. Certains écoutent la radio. Je ne sais pas faire ça. Et je lis « Le Tramway », de Claude Simon, avec un certain… soulagement. Je sens bien comme je n’ose avouer, par sympathie pour l’écrivain, comme j’ai été contrit par ma lecture des trois … Continue reading En attendant
Oublier d’écrire
Ce que ça veut dire. S’en souvenir en lisant Archipel et Nord de Claude Simon. Parce que je repousse depuis des années la lecture des Géorgiques : « pas le temps ». Devoir accepter cette frustration, à la lecture des trois Vernon Subutex de Despentes. Cette cruelle absence. Ce malaise devant quelque chose comme une naïveté coupable. … Continue reading Oublier d’écrire
Pink Pieles
Vu ce soir, « Pieles », le conte rose-bonbon d’Eduardo Casanova, jeune réalisateur espagnol. Ce n’est pas un grand film, mais encore une « première œuvre curieuse » et déjà un amusement. En espérant qu’il confirme, car oui, les réalisateurs finissent mal, en général… À suivre. Et d’ailleurs, facile à suivre sur Instagram :
Les manisfestes de Tzara chez Pauvert
Dans ma bibliothèque, ce fin volume compilant les manifestes de Tzara, édition 1967. C’est le premier de Libertés nouvelles seconde collection étroite de J.J. Pauvert, qui suivait sa collection Libertés que j’aime tant. Mais je dois dire que cette suivante, qui a troqué le kraft pour de la couleur sur pelliculé glacé a une chiée d’allure … Continue reading Les manisfestes de Tzara chez Pauvert
Portrait : Hortense Gauthier
Hortense Gauthier, co-créatrice avec Philippe Boisnard de DATABAZ, centre d’art et de résidence littérature et arts numériques à Angoulême.
L’envie d’écrire
L’envie d’écrire me prend indépendamment du contexte. Depuis toujours. J’ai souvent cette gentille propension à confirmer la parano superstitieuse qui me susurre que j’ai toujours envie quand je ne peux pas, empêché par le temps, les tâches ou la fatigue… mais c’est faux. Il y a souvent des moments ou j’ai envie dans un joli vide devant, … Continue reading L’envie d’écrire
Ce matin, il pleut
Et ce matin, je lis « Poème de l’amour« , de la Comtesse Anna de Noailles. Celle qui, paraît-il, a provoqué le suicide d’un poète. Pourquoi la lire ? Je ne sais pas. Sérendipité. Poésie descriptive, précise et souvent inspirée, mais déjà plus dupe d’elle-même, une lettre d’un amour désenchanté. Oui, mais pourquoi, en vrai ? En vrai, je suis … Continue reading Ce matin, il pleut
Les arbres
En glissant le long du paysage, les arbres se perdant dans l’atmosphère fermée de l’automne, je me suis souvenu que j’avais beaucoup aimé Corot. Et je me rendais compte, enfin, que je l’aimais encore.
Dans la nuit
Au dessus de ma tête, au dessus du béton, le cri des grues, l’annonce d’une saison.
langue des oiseaux
Lundi : suivant la grève, l’océan, rattrapé, doublé par une nuée de mouettes rieuses. Plus rapides que moi. Dimanche : Une autre nuée joueuse au dessus de mon ordinateur. Me surprend à suivre des yeux, à me tordre pour identifier. Est-ce des martinets ? Manière de jouer, manière de plonger là, derrière le bâtiment. Brusque émotion réprimée.
quand le ciel est blanc
Toucher les bords du vide, les explorer du bout des doigts, quand le ciel est blanc. Accepter.
La boucle selon Claude Ollier
« L’enfant enhardie faisait maintenant le tour de la maison, expérimentait le cercle, retrouvant interloquée son parc sous le citronnier où elle l’avait quitté l’instant d’avant, un soir un peu plus tard bouclant de nouveau le cercle et découvrant une autre lune. Ainsi, les génies du lieu raccordaient devant elle petit à petit les pans d’espace, ajustant pour ses yeux les dons … Continue reading La boucle selon Claude Ollier